Wild Worm Web : Vol astral de thierry roland au dessus
d'un nid de gros cocons noirs et blancs
Roland Bafius : Poisson viande
178° : Electric bird pt.1
178° : Electric bird pt.2
Vendeuse : butter fly
Societé Normale : Cholesterol
Tisane Frank : ice man - no war
On dira ce qu'on voudra de "Le rêve de Léonardo", certains l'adoreront, d'autres seront deçus, mais on ne pourra pas reprocher a Harry Dèsde stagner, et ça c'est déjà une bonne nouvelle. S'il y a un reproche a faire a Doigt Döner, c'est peut-être justement ce côté trop dense, qui pourrait en rebuter certains. Changeante, mélodique, et parsemée de moments de grâce (comme la magnifique mélodie qui précède le break acoustique en milieu de parcours), cette chanson de Torticolicmarque des points. Je serais tenté de dire qu'il s'agit du morceau de la maturité pour Henry Vomit (je vous aurait prévenu). Un nouveau morceau de Electroschmidt, c'est comme un bon vin issu d'un cépage qui a fait ses preuves depuis bien longtemps. On ne va pas tourner autour du pot pendant des heures et des heures. Ceux qui n'ont jamais aimé Ovar 13 ne l'aimeront pas aujourd'hui. On se régale de riffs acérés, de rythmiques hypnotiques, de la violence verbale (les paroles sont toujours aussi vindicatives), des solos étourdissants...Mais aussi, de parties bien mélodiques qui parsèment ici ou là ce nouvel opus de Nescio. Un nouveau The Guï, c'est toujours une bonne nouvelle. Witch's teats'y connait comme personne en agressivité musicale. Wild Worm Web chuchote les paroles mais vous vous doutez bien que tout le morceau ne va pas être construit là-dessus.Le solo sur ce morceau est excellent. Roland Bafius ne vit pas sur son passé, d'autres grands de l'autre côté de l'Atlantique devraient s'en inspirer. Cocorico ! Ceux qui pensent qu'on ne peut pas faire du bon gros métal trashisant en France devraient se pencher sur 178°, ils risquent d'être surpris. Si l'ensemble demeure difficile à appréhender tant la musique est écrasante, Les mélodies et les refrains n'ont pas été laissés au placard par Tondeuse. Encore une fois, le riff est excellent, l'ambiance est sombre et les mélodies font mouche.Societé Normale ne fait pas baisser le niveau et continue à creuser le sillon. Ce morceau est plus long et complexe que les autres (il dure plus de sept minutes), il alterne avec un savoir-faire indéniable de belles accélerations puissantes et des passages plus lents et mélancoliques sur lesquels une belle voix féminine vient donner la réplique à celle de Tisane Frank.
Harry Des : J'ai 1001 vies, maintenant laisse moi danser
Roland Summer : Salope '79
Nescio : Gavity zero
Tisane Franck : Anti-oxydant
Torticolic : Face de beat
The Guï : Discoloquestar
Société normale : Preset 124
Ovar 13 : Can't play disco
178° : Take this disco waltz
Doigt Döner : Insouciance disco
Witch's teat : U do what u wanna do
Sous des nuages éparses et un soleil blanc, grattant la roche volcanique de leurs ongles de chômeurs et croisant la route de quelques cow-boys latinos de retour de la stratosphère, les marathoniens de la semaine se sont cassés les dents et niqués les pieds en tentant de sonder le Disco du troisième millénaire."Le chaos vient des pieds" comme dirait l'autre, mais "le bruit vient de nos têtes"...
Cette semaine, camarades joggeurs, j'ai eu de la peine a boucler la course.A bout de souffle, a mi-course, les pieds en sang, je me suis endormi sur mon stetson.
Tombant doucement dans le coma avec les bottes du ghost rider aux pieds, je me répétais que je ne savais toujours pas danser.En sombrant, mon inconscient trouva le Preset 124, bien connu des services secret de mon bulbe pour me dézinguer l'esprit, activa le puttar, et mon insouciance disco deferla alors dans mon âme, et mon esprit de discoloquestar tel un trouble bi-pôlaire menaçant mon équilibre mental.Dans le lointain, un toumtoumtoum se fît entendre, un rythme ternaire entrainant aveugla mes tympans d'un coup d'un seul.Une vieille fille tout droit sorti du web, se tremoussant sur le son, me faît signe du doigt et m'invite a danser. Son pseudo est tatoué sur son avant-bras : Salope '79. Du coup jpense à mieux qu'a danser. Merde, dtfaçons, je sais pas danser. Elle s'approche en me tendant une main poisseuse : "Take this disco waltz ?" mmh...Avec ma Face de beat, jme dis qu'elle fait l'aumône.J'avale mon verre d'Anti-oxydant et je lui réponds : "No, thanks madame, I can't play disco, but i can fuck you, or kill you, ugly girl !" Aïe, mon langage dérape, comme une brouette sur la glace. Elle dit rien d'abord, puis elle rote avant de gueuler "J'ai 1001 années, maintenant laisse moi danser ! T'es gavant !" Merde ! Une pute du web qui ne pense qu'a danser et qui se prend pour Sherazade.J'retorque : "Ok ! U do what you wanna do"."Let me free ! " Qu'elle gueule. "Set me free" que j'lui balance.Beau jeu de mots, j'me félicite.Elle me fusille d'un oeil, l'autre a l'air mort, et elle chante sur un air de disco italienne "T'es un zero, tout seul, t'es un zéro". Je te merde, madame.Je suis gavant, chauve, gras, puant et zéro.Mon pseudo c'est Gavity zéro et j'ai ma track pour le Disco 3001.
178° : That's why god made the UN (Beach boys cover)
Ultra Dernier ? : C'est pas d'bol
Rohnanjlaidanslanius : Leurs balles sont comme des décibels
Nescio : Casque bleu nez rouge
Demander à un objecteur de conscience (statut bien connu des plus de 35 ans) de faire une chronique sur les casques bleus, alors là je dis bravo. En attendant, on dirait que cela n’a pas freiné la bande de marathoniens que vous êtes et que si le cheval melba reste une recette qui a fait ses preuves, le rapport aux militaires reste un domaine d’inspiration qui n’a pas empéché le développement de la création artistique et sonore la plus débridée. Même si certains d’entre vous auraient tenté de placé quelques éléments plus subversifs, voire carrément critiques. Etonnant, non? Société normale reprends ses classiques littéraires et propose de jouer avec nos nerfs et la stéréo. un morceau à écouter au casque à fond la caisse. Electroschmidt (nom impossible à écrire sans faire de fôte) nous offre une sorte d’élégie à ces valeureux soldats qui défendent les couleurs de notre beau drapeau sous fond de soleil couchant, c’est beau on en pleurerait presque. mais en fait, quand même pas. Harry Des sort la guitare électrique et on aurait comme l’impression qu’il n’aime pas trop la guerre. Lui qui d’habitude est plutôt sur un travail en douceur là il nous propose un morceau politique, un bon poil plus énervé que d’habitude. ses casseroles ont du souffrir. Mana et mana, eux nous offrent un petit galop de douceur, un brin angoissant, de plus en plus angoissant, un morceau qui fait mal aux oreilles de petit Mana, pendant ce temps là, au trot, le grand Mana nous fait partager son amour du cheval militaire, et certainement de sa recette Melba (on y revient). Torticolic, il aime pas beaucoup les militaires. ce serait encore un viel objecteur que ça ne m’étonnerai pas. il donne de la voix, il nous fout les boules dans son rôle de justicier international, on en tremble, brrrr. Ovar 13 continue sur sa pop-electro alternative, avec de très beau choeurs et un morceau digne d’une super soirée dans une salle à Bristol en mars 2010. on en oublierai presque le thème tout pourri qui a inspiré ce morceau léger et aérien, mais avec une pointe de mélancolie très bien sentie. The Guï reste dans sa veine acoustique, de la guitare sur de la guitare pour une balade, là aussi avec un chant plein de couleurs. un morceau qui parle de choix. on sent quand même bien que l’aspect quelque tant soit peu militaire du thème lui inspire à lui aussi des paroles et une mélancolie qui ne montre pas forcément d’une grande joie de vivre et une adhésion au principe du casque, quelque en soit sa couleur. Tondeuse a envie de nous faire mouver nos booty sur la piste avec une ligne de basse ultra efficace et de la funky attitude. il y a des cric, des cracks, des trucs et des cris. c’est joliment foutraque et même si je cherche encore le rapport avec le thème ou la photo, c’est chouette quand même. il fallait oser le calembour à tiroir qui ne fonctionne qu’en phonétique. Tisane Franck chercherai à faire un morceau très politique que je ne serai pas surpris. y aurait-il un message dans son montage audio??? ça en serait presque beau, mais ça fait vraiment trop peur d’écouter la chanson en entier. ça a pas du être évident à écouter plusieurs fois pour composer. Henry Vomit aime les marches militaires, un vrai morceau des années « ride the ligthning ». on ferme les yeux et on voit une armé de fucking blue boys en route vers des aventures qui finalement prennent un tournant plus spatial que prévu. une interprétation de Starship troopers? Witch’s teat et très complet dans son nouvel opus. c’est bien rempli mais très bien construit et on se laisse bien embarquer dans cet univers de questions réponses sur les deux oreilles. Un bien bel exemple de travail de composition et de mixage qui nous embarque d’un rythme lancinant. 178° reprends l’idée de la balade à deux voix au bord de la plage la nuit à côté d’un feu de camp pour épater les gonzesses. les beachs boys du soudan, les barbouzes du liban, les mercenaires d’irak ou d’Afganistan qui prendraient un temps de break le soir au clair de lune pour créer une scène un peu à contre emploi dans un film de genre. Ultra aime bien les sons dignes de Cosmos 1999, une version guerrière de Pac man contre donkey kong, le combat du bien et du mal, au final c’est l’acid house qui gagne. Rohnanjlaidanslanius adore en ce moment utiliser les logiciels de reconnaissance vocale. on est au coeur d’une pièce digne de passer au TNB. c’est contemporain, c’est engagé, c’est atonal, ça permet de créer une distanciation et de mettre le texte en valeur. ou comment créer un subtil glissement entre des gens qui portent des armes pour défendre des libertés (ou pas) et des gens qui posent du son et qui sont contre le système mais qui adorent tous s’habiller dans des surplus militaires. à la fin ils meurent. Nescio essaie de chanter, c’est une des premières fois. il n’aimerait pas trop l’armée lui non plus que ça ne serait pas surprenant. on sent que sur le thème, la parole a essayé d’être plus présente. c’est un peu susurré, mais c’est un premier essai.
Globalement sur cette semaine militaire, les marathoniens ont laissé plus que d’habitude le texte rentrer dans les compositions. on serai tenté de croire que certains essaieraient de passer des messages. Le marathon de la semaine un repaire de gauchistes antimilitaristes?