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mardi 29 novembre 2011

Semaine du 28/11 au 05/12 : " Salle de bain "

Samantha Madonna : She came through the bathroom window - Beatles
(Bass cover)
ElectroSchmidt : Chasse
Harry Des : Dentifrice contre shampoing
Tondeuse : jacuzzi

Bafius : Nettoyage hors-la-loi
The Güy : A la façon Bafius
 
Torticolic : Passion secrète
Ultra Brite : De la mousse sur le miroir de la salle de bain

Pyjaman : Imperial bathroom 


"La salle de bain est le propre de l'homme", me disait pas plus tard que ce matin ma boulangère, Solange, entre deux fournées de croissants et quelques larmes. En effet, elle se plaignait de son mari, adepte du toilettage et du pouponnage, qui, semblable à un jeune adolescent prenant subitement conscience de son corps, s'accaparait pour quelques heures la salle d'eau quotidiennement, au lieu de travailler le pétrin, coulant a petits feux l'entreprise familiale. " Y en a d'autres qui jouent a Skyrim", lui dis-je en sautillant sur place."Mais ça ne se ressent pas dans la qualité des morceaux de cette semaine", continuais-je, ragaillardi par le silence interessé qui se fit alors parmi les clients. "...Prenez Samantha Madonna, qui nous compose un très beau lien Youtube, à base de reprise d'un classique des Beatles. Quelle jolie basse, toute petite. On aimerait voir le musicien. Electroschmidt apparait lui aussi par la fenêtre de la salle de bain, une chasse d'eau a la main, proposant un morceau pop tout en mellotron, stridences et metronome.Harry Des fait dans le Saudade en français, petite ballade pleine de frictions et de guitares douces, et récite les ingrédients du canard wc. Tondeuse propose un jacuzzi (entendre rnb) rempli de yahourt, dixit eux. C'est un peu dark, trip hop lo-fi et c'est mouillé.Bafius fait ce coup-ci dans le festif  (baaah), convoque Emir Kusturica et Yves montand pour raconter une histoire d'arrestation dans une salle de bain, délibérement vague. The Guï, qui rend coquinement hommage a Bafius, chante les aléas meta-hygiéniques de la vie couple ; c'est pop, décontracté et bilingue. Torticolic avoue aimer changer de brosse a dents 27 fois par an, et c'est presque A cappella qu'il le chante, dans un mode très doo wap. Ultra Brite ou le retour d'Asian Dub Foundation, mais dans la bande son soit d'un polar futuriste,soit d'un film indie de Bollywood. Pour finir, Pyjaman donne euh comment dire dans l'electro-abstract-musique serielle, avec Jean-Jacques Perrey juste a coté qui se laverait les pieds dans le bidet.Pffiou, au moins cette semaine on a échappé à la folk.
-...et une baguette tradition, s'il vous plaît."
-"Bonne journée..."
Marie-Léontine Quatregigas

lundi 21 novembre 2011

Semaine du 21/11 au 28/11 : " MiroirioriM "

ElectroSchmidt : Rorrim ruoy eb ll' i
Harry Des : Dice rezo
The GüY : Premier lancer
Samantha Madonna - Loggins & Messina : Watching the river run 
Bafius : Au palais dégueulasse
Torticolic (feat. Mock) : Le reflet de Mock Mc Cloud n'est pas le sien
Ultra VS Konnard : Space Mirror
tondeuse : pince à sucre 
Pyjaman : 7 ans de Malher (demo)

Le miroir, ce doux parfum de l'ennui, ce retroviseur du simple d'esprit. Ce solilès de la vie."ce reflet de soi" disait tout connement Soljenitsyne.Qu'à cela ne tienne, et au marathon, si on a les couilles bien plus grosses que des butternuts archi mures, c'est pas pour dormir dedans avec son doudou. ElectroSchmidt reprend "I'll be your mirror" du Velours du metro, gonflé de stridences, field recording, samples et guitare folk grands espaces.Harry Des convoque un car de balinais, qu'il endort ensuite en leur préparant une bonne omelette. La ballade minimaliste de The güY s'inverse progressivement en complainte morbide :  Esperer passer de l'autre coté du miroir ? Samantha Madonna déterre les cadavres d'un duo de folkeux americains, Loggis & Messina, qui trippent sur les reflets de l'eau;ça sent le chien mouillé, c'est bon. Bafius se fascine pour un restaurant-palais des glaces, et met en musique sa découverte avec un teenage rock franchouillard à la façon des Cars.Torticolic, pardon, Mock, son double dépressif, poursuit sa chute,  et ne se reconnait pas. Ultra Konnard , avec "Space mirror" ( l'enchainement des deux morceaux se fait très bien, soit-dit en passant) rejoindrait Tangerine Dream et les bandes sons liquides de François de Roubaix. Tondeuse joue de l'ukulelé et brule la quasi totalité de leur immobilier, il n'en fallait pas tant pour le Marathon ! Pyjaman, décidément c'est une semaine folque, ébauche un nouveau morceau à la guitare, qui sera très certainement son futur "jeux interdits" a lui.
David-Lee  Rausse

mardi 15 novembre 2011

Semaine du 14/11 au 21/11 : " Mousse "

Harry Des : Citrus foam recipe 
Samantha Madonna : Elvis On tour - (Through my eyes)
Torticolic (feat. Mock) : Mousser dans l'oubli

Pyjaman : Mousse a raser
Tondeuse : Moussemousse
Ultra Mega : Mousse de synthèse

The gUy : Carré ne sert a rien
Electro Schmidt : Miké mousse
 
Bafius : Le pouvoir de la mousse

Qui, sinon Dieu lui-même, n'a jamais été interpellé, au détour d'un petit chemin dans les sous-bois ou lors d'un voyage sur un siège passager d'Alfa Roméo, par la mousse ? La mousse est partout, tapie dans les moindres recoins de la Terre, et est toujours signe de décadence. Si, toujours. Harry Des l'a bien compris, et sa recette de la mousse de citron le prouve : Entêtant, sombre, bancal et folklorique - Sun city girls n'est pas loin.Samantha Madonna avoue sa dévotion pour Elvis, pour qui il bave régulierement, nu et tout transpirant sur son lit. Torticolic noie son chagrin dans la bière, mélancolique et grave, suivant l'adage vendéen " le réconfort dans l'oubli" ; Pyjaman compose un zapping aquatique et râpeux, Tondeuse un générique très seventies, entre Konono n°1 et Moonshake, Ultra méga décolle la mousse de sous ses tympans et retranscrit un drone aquatique et granuleux. Plus romantique (lorgnant chez Manset ?), The güy soigne la toux d'un renard avec un sirop amer. Nouveau participant, ElectroSchmidt propose "Miké mousse", urticant et granuleux, Fennesz et Ikeda ne sont pas loin, mais font dans le BTP.Bafius raconte une soirée ordinaire a base de mousse festive, de hip hop acapella et de chanson française à la Mathieu Boogaerts.
Cette semaine, Serge a un point de côté fatal et Paupeautre digère son vin de messe, ils quittent donc le peloton, mais c'est pour mieux revenir plus tard, repus et dopés a mooooort.
Serge-Antoine  M'Balavurne

lundi 7 novembre 2011

Semaine du 07/11 au 14/11 : " Twist 'n' Safari "

Tondeuse : Bamboulette party
Ultra Kangoo : La danse du gnou droit
Samantha Madonna : Les chats sauvages/
Tu peins ton visage
Torticolic : Makakentong
Harry Des : Dust bubbles
ThE GüY : Moon Safarituration 
Pyjaman : Twisted Safari 
M'Bafius : Les larmes du Kilimandjaro

Serge : Moveyourasstotherythmoftheouistiti


L'Afrique, Terre de légendes, fantasme de l'européen moderne. Continent dinosaure, berceau de l'humanité et de tous les journaux gauchistes, riche en ressources, pauvre en eau de source. En cette fin d'année 1911, il est de bon ton d'exorciser la terrible fascination qu'elle exerce dans notre imaginaire en y organisant des petites sauteries, au retour d'une chasse fructueuse, facilitée par la technologie puissante des armes a feux automatiques.Tondeuse nous invite, fiers pionniers festifs, a prendre part a la bamboulette party, sur un riff transpirant de guitare crampsienne.Ultra Kangoo prête son véhicule Renault pour transporter le gibier, sur une bande-son insectoïde. Samantha Madonna nous propose un mélange de maquillage et de cannibal, avec Mr Dick Rivers et ses chats sauvages ; Torticolic mèle sonorités asiatiques et singeries swing electronique.Harry Des klezmerise ses percussions et sa guitare - reference secrète aux falashas ethiopiens ? The Güy court dans la savane avec sa basse. Pyjaman rate de peu un élephant et change spasmodiquement de fréquences radio ; M'Bafius pleure la grandeur perdue du Kilimandjaro avec un piano a pousse-disco intrumental, Serge travaille les percussions avec une horde de ouistitis.Humungus, absent pour cause de caca, se rattrapera le week end suivant.a suivre...
Pierre-Nicole Pietri

mardi 1 novembre 2011

Semaine du 31/10 au 07/11 : "Overgore"

Bafius-Les chroniques de Fniargn'hia-acte deux :
Dagon se réveille et va défoncer les profonds 
qui  veulent se rallier aux humains
Samantha Madonna : In the ghetto
(E. Presley)  - Martin Gore
Ultra Poussin : En deux :
Amour, Présentation
Torticolic : Music for the air-pork
Harry Des : Street trash
ThE Guï : La chanson du dit Manche
Pyjaman : Miles dévisse 
Serge : Gore-meet-time
Tondeuse : un sympathique clin d'oeil
Hümüngüss Apostolique : Je te donne.



UNE BULLE PAPALE DU GRAND APOSTOLIFICATEUR DE MONDES RURAUX:
"ET LE GAGNANT EST...

TORTICOLOSTOMIC, J'AI DIT!"



Tapi dans les limbes indicibles de R'lyeh, où salpêtre et mousses nauséeuses ont fait Son lit de 6000 ans, le sommeil Le quitte et Il S'en va coller une bonne raclée à ces traines-savates scélérats de profonds félons qui se sont collé derrière la tête d'aller souper aux sanisettes de ces insignifiantes et grouillantes formes de vie qui se débatent misérablement tout là-haut à la surface. Non-content de leur apprendre "Qui c'est que C'est le Chef, tas de narvalos? Tu remets ton croûton dans un chiotte Decaux, sur la VVVIE de Ma mère Je te déchire ta rrRace en 13 parties distinctes et de circonférences totalement inégales, ah-ouais, sérieux, Je te transforme en boulettes Dia pour les khelb, sale bâtard de fils d'une grosse Pp'ute en chaleur, IÄ! IÄ!", Il s’enquiert de la santé de leur maman, car dans les bas fonds de cette bonne R'lyeh aux charmes désuets des villes antiques, la maman des profonds (elle est bien gentille) est une figure connue et de tous respectée pour ses succulentes fricadelles de viande de gitan corrompu et surtout pour son art consommé de préparer le fromage de femelle humaine avilie à la faisselle en crâne de prêtre vaudou teinté.
La vie bat son plein dans les profondeurs abjectes de l'indicible et la joie de la putride et révoltante salacité secrète que recèle ce monde décadent et déliquescent insoupçonnable de l'entendement humain n'est que bonhommie et liesse populaire. On y dresse des banquets de quartiers où le piano à bretelles et les guirlandes d'ampoules tricolores égayent les soirées de juillet! Le sang dégénéré de ces pitoyables et rampantes créatures que sont les hommes coule à grandes lampées joyeuses des fontaines couvertes d'arcanes maléfiques et que l'œil humain se refuse à déchiffrer afin de conserver le peu de santé mentale qu'à la risible espèce humaine, "On" accorda un jour sans avoir la main trop leste sur la jugeote.  
"P'pédés d'humains, va.", se dit-il. Et il se rendormissat.


Henri-Ponnette Amourartisanat