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mardi 31 janvier 2012

Semaine du 30/01 au 06/02: "Vengeance"

Electroschmidt : En douce 
Samantha Madonna
Tondeuse : La vengeance ça fait mal à la tête

Samantha Madonna -  La revanche des zombies partouzeurs
Henry Vomit : La revanche du dragon
Bafius : t'aurais pas pu te tenir tranquille 
 
Ultra Artlu : Si tu ne te dépêches pas, tu vas manger froid 
 
Torticolic : Projet Gargamel 
Harry Des : Judith, prends la fuite 
Doigt Döner : Le ping pong 
Nescio : Rivange 
The Guï : Chtite tordure
 

Allons y donc pour la VENGEANCE qui fait du bien aux GENS :


Electroschmidt : ça plane pour lui, on dirait qUElqun qui veut se venger de tout le bien qu'on lui a fait et je m'y connais. catégorie Lourd/Léger.Samantha Madonna : ça s'arrange pas, une nouvelle étape dans la peur (du bon goût), tiens aide moi avec ces planches, les zombies veulent se venger avec leur semence/membre.Henry Vomit : Le Henry nous pond un tube entrainant à danser sur la tête les couilles à l'air et faire la macarena avec le bras tendu un peu au dessus de l'épaule, la main bien à plat.Bafius : joue du djembé électromagnétique, il a l'air en forme, sa soif de vengeance contre les patrons lui donne une pêche de folie. il va encore gagner des millions d'euros en revendant ses MP3 à la sortie du métro.Ultra Artlu : musique hexpérimentale ! GRM FM ? Vengeance ta mère ? on est chez les bargeots ou quoi ? ce mec a t'il payé ses impôts locaux ? Vengeance contre la société !Torticolic : Pop music à l'Hallemande ? limite belge de l'Est, mais en Français, ça devrait se vendre comme des petits pains.Harry Des : Harry se prend pour un musicien, il a des comptes à régler avec tout le monde apparemment. Edgar Varèse ou Gérard Comelade ? Pas évident.Doigt Döner : un petit reggae vengeur à la turc, si on se prend une balle de ping pong dans l'anus, on meurt ? Nescio : Drum and dub 2006's, boite de nuit la nuit, y a de la drogue dans la toilette des filles ! Jessica se vengera de Pamela.The Guï : se la joue folk actuel, Jean-Manuel Grotesk vs Ségolène Royale couscous boulette de sang froid !Comme l'a bien montré Jean François Kopé : la vengeance est un plat qui se mange avec les pieds (jeu de mot !!!)             SM

lundi 23 janvier 2012

Semaine du 23/01 au 30/01: "Baston de meufs"

Tondeuse : Coco crêpe
Doigt Döner : Cocotte minute 
Harry Des : Duel déloyal 
Ultra Kute : Comment t'es trop plus ma meilleure copine. C'est Jennifer now 
Nescio : Kill Kido
Henry Vomit : Bouffer le bitume 

Samantha Madonna - Bikini kill : Rebel girl
Torticolic : Chihuahua Girl
Electroschmidt : Du dialogue
 
Bafius : Justine & Cassandre (pif paf pouffes chalalalaoahoah)
The Guï : Baston approximative 


Sable,  Chyna,  Torrie WilsonChristy HemmeCandice MichelleAshley MassaroMaria Tiffany...

Autant de noms qui ne vous disent rien mais que oui, le catch féminin a ses stars et ses adeptes. Au-delà du spectacle et du business, il y a la lutte.Deux corps, lourds et magnifiques, transpirants et soupirants, qui se collent des beignes jusqu'à plus soif sous des flashs obscènes. Cris, hématomes, ongles cassés, chocs.Et puis ce vidéoclip qui tourne en boucle, comme un gyrophare fou dans la nuit, spectacle désolant d'un des passe-temps préféré des femmes d'aujourd'hui, d'après la Sofres .Tondeuse fait dans l'afro-beat cette semaine, avec un morceau composé très très vite, aussi vite qu'une claque. On pourrait dire qu'il est bâclé, mais non, même pas.Doigt Döner fait dans la techno minimaliste, "cocotte minute"ou comment tenir 2 minutes 27 avec essentiellement deux caquètements de poules.Harry Des se fait un  boeuf basse-guitare tranquillou, crado et dissonant, bande son d'une entrée sur le ring. Ultra Artlu règle le compte de Jennifer, adolescente à problèmes, en l'envoyant paître dans un champs magnétique rempli de globules bourrés (me demandez pas d'où ça vient).Nescio illustre un film d'action-porno americain des années 70 encore inédit, "Kill Kido" . Henry Vomit propose de "bouffer le bitume", morceau dubstep un peu bourrin, Squarepusher vs Dalek vs la belle soeur. Samantha Madonna est une vraie riot girl, y a qu'a écouter son "rebel girl" des garageuses de Bikini Kill.Torticolic rejoue un duel canin façon Ennio Morricon-nasse. Electroschmidt était le dernier sur Terre a posséder un poste tsf encore en état de marche, qu'il vient d'achever pour enregistrer "du dialogue". Bafius s'excite pour deux collègues de bureau qui se battent mollement dans la boue, et enfin The Guï illustre un film d'action porno français des années 70 encore inédit, "Baston approximative". Encore une fois, nos justiciers de la marche a pied font preuve d'inspiration, et, malgré l'absence de deux coureurs, placent la barre encore un peu plus haut que la semaine dernière, qui était déjà assez haute, ma foi.

lundi 16 janvier 2012

Semaine du 16/01 au 23/01: "Sushi Sacrifice"


Ultra Kato : Mes sushis sont secs
Henry Vomit : Yamamoto 
Harry Des : Tsuyu no yo wa 

Tondeuse : la baguette et le grain de riz

Bafius : Resistance dans le maki
Torticolic : Riz gluon 

Bafius bonus : Hiroo Honoda
(vieux morceau qui compte pas mais tellement dans le sujet que hop )
 
Nescio : Wasabi 

Electroschmidt : Fish'n chips overdose
Doigt Döner : toxi-infection 
Samantha Madonna - planet sushi
The GuÏ : Des heures durant, la vierge attendit 


LES SUSHIS & LE SACRIFICE
Par Timothée Trappe-les-Gicques
Depuis longtemps longtemps déjà, l'homme existe.Pour se nourrir, il sacrifiait jadis des calories, maintenant, son argent.Argent gagné par sacrifices de temps, ou d’énergie.Bien.Le thon rouge, de son côté, se sacrifie pour se retrouver découpé en lamelles ultra-fines sur un bloc de riz en forme de barquette Lu. Lorsque l'homme mange un sushi, par exemple celui avec le thon rouge en question, cela crée ce que j'appelle "le double sacrifice rémanent".Le calcul est simple : Le nombre de sacrifices que l'homme a fait dans sa vie s'ajoute a celui du thon rouge, le quota alpha țț. Multiplié par l’intérêt porté de l'un envers l'autre, que nous nommerons le flux sacri-dynamique, quantifié en unités Ý, il révèle un nombre extraordinaire, généralement compris entre deux et soixante-dix mille trois cent quinze. D'où le cri d'alarme de Ultra Kato, avec des tiuuu et des pfffiuu : Si on enlève le thon rouge de mes sushis, mes sushis sont secs. Henry Vomit croise fest-noz  et yakuzas dans un spring rolls de happy-hardcore, grosse patate. Harry Des met en musique deux poèmes de Issa Kobayashi, poète du 18eme que l'on ne présente plus ici, accompagné de Mme Des pour l'occasion, le tout donne un morceau lancinant, triste, j'ai failli m’étouffer avec mon sashimi.Tondeuse, une salle deux ambiances. Percussions dissonantes et grosse nappe de synthé a la Badalamenti, j'ai failli vomir mon sashimi. Bafius fait un morceau pas tellement dans le sujet, et, toujours sans micro, propose un instrumental à grosses guitares et synthés kitschs.Torticolic s'attaque à la cuisson du riz et à la préparation du poisson, dans une ambiance flippante (les séquences de rêves dans les Freddy). Les cuisiniers sont des nains hystériques, mais ça finit bien. Bafious rajoute une couche en postant un morceau de l'époque de Dimanche Minuit, c’est l'histoire vraie d'un vrai soldat japonais qui s'est vraiment caché jusqu'en 1974 sur une île, sans savoir que la guerre était finie, le con.Nescio apporte le wasabi sur un fond dub, la batterie part à la fin, mais non elle s'arrête. Electroschmidt est allé interroger un vieil écossais pour comprendre pourquoi il était hors-sujet cette semaine ; ils parlent de musique en mangeant un fish'n chips. Nouveau venu,Doigt Döner préfère clairement les kebabs aux sushis, pour preuve ce reportage choc mis en musique pour les nostalgiques de l'euro-italo-dance de 1993.Samantha Madonna,  la vibe et la hype, on the road again, "j'adolésoushiii". Pour le dessert, les boules coco ou le nougat au sésame, The Guï compose un morceau post-rock tout en crescendo, énervé et décontracté a la fois.Cette semaine, nous somme toujours sans nouvelles de Pyjaman et de De Rinchy, qui semblent courir a très petites foulées, l'air hagard, loin loin derrière. Mais le réveil de la bête peut être brutal, très brutal. Tout comme le massacre du thon rouge.

mardi 10 janvier 2012

Semaine du 09/01 au 16/01: "Orion"


Henry Vomit : Regolith
Ultra Golzgub : On vous reçoit 3 sur 5
Electroschmidt : Au travers des étoiles
 
The Guï : Orion a 18 ans et ça boome ! 
Harry Des : Ton Oriona
 
Samantha Madonna - Gerard Manset : La mort d'Orion
Torticolic : Septentus 18
 
Bafius : Betelgeuse ?
 


Tondeuse : la soupe à l'Orion
Nescio : Space running
 

Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine…
(du côté de la constellation d’Orion en fait), se déroulait la grande saga spatiale du marathon de la semaine :

Henry Vomit donne le ton et calme tout le monde d’entrée de jeu avec son Regolith, sorte de super robot-shériff de l’espace, pourfendeur du mal interplanétaire, qui fait passer Goldorak pour un tendre bouffon laxiste de troisième zone.
Ultra Golzgub, depuis son satellite lunaire, cherche à communiquer avec les extra-terrestres. Pour cela, il utilise un appareil très pratique qui convertit le morse en N.I.F.L (non identified flying language) sorte d’espéranto universel aléatoire qui ne trouvera sa version définitive que le jour où quelqu’un répondra.
Ce petit périple au travers des étoiles nous ramène finalement sur terre, avec Electroschmidt, dans une soirée plutôt bien arrosée. Mais après cette première plongée intersidérale, comment ne pas rester un brin détaché de ce pauvre quotidien terre à terre ? Comment ne pas garder la tête dans les hautes sphères de l’infini galactique ?
Peut-être en écoutant The Guï qui nous invite ici à réintégrer notre corps pour participer à la boum party d’Orion, qui fête la fin de son adolescence avec un brin de nostalgie.
Mais c’était sans compter le morceau d’Harry Des qui nous fait découvrir d’improbables constellations intérieures, sans bouger le cul de son canap, grâce au voyage astral méditatif express. Allez on repart dans l’espace ?
Pas tout de suite car Samantha Madonna nous rappelle subtilement qu’Orion est avant tout un géant aveugle de la mythologie grec, que tout le monde s’est empressé d’oublier tant les origines de sa naissance (l’urine d’un vieux garçon déversée sur une peau de bœuf boucanée) restent honteuses encore aujourd’hui.
Ça y est, on repart vers les étoiles à bord d’un charter low-cost avec Torticolic, au risque de se désintégrer dans un trou noir électronique au nom ridicule, pour atteindre bientôt Betelgeuse, le plus techno-communiste des astres de la ceinture d’Orion avec Bafius.
Arrivé à l’astroport, on prend une petite collation avec Tondeuse dans un bouiboui tenu par un robot old school qui nous tend une soupe en hoquetant, avant de mourir dans ce dernier râle propre aux androïdes ayant oublié de passer le contrôle technique.
Enfin, partant transplaner vers de nouvelles aventures, le petit nouveau Nescio nous propose de participer vite fait aux festivités locales : une course de space-dub sponsorisée par Nokia & Budweiser.

lundi 2 janvier 2012

Semaine du 02/01 au 09/01: "la saignée royale"


Ultra Banana : In the ass tek jungle
Tondeuse : blood river
Henry Vomit : Le roi se meurt
 
Electroschmidt : Royal
 
Torticolic : Le couronnement de Baal 
Harry Des : Bleu sang rouge
 
Bafius : Jahguar III 
The Guï : La verrue du roi
 
Samantha Madonna : Aria - Blood of kings


Voilà un thème a tiroir, avec triple-interprétation : Le sang, les rois, et, si l'on s’était bien renseigné sur le sujet, on s’apercevait que "La saignée royale" est le titre d'un relief maya, et donc, maya. 
Alors, des mayas, y en a eu deux, fiers et solitaires, comme un couple de condors survolant Macchu picchu un soir de techno-parade : Ultra Banana , avec le finement nommé "In the ass tek jungle". Bananes et tek ne riment pas avec Mexique, mais analogique, si si, et une fois de plus notre barbu cherbourgeois nous gratifie d'une tranche d'ambient moltonnée et urticante à la fois.Il y a eu Bafius aussi chez les mayas, où il s'est procuré du sacré matos pour proposer "Jahguar III", malicieux mélange de style, reggae 80's et flutes des Andes.Fumisterie plutôt sympatoche.
Les royalistes sanguinaires sont plus nombreux, et c'est normal, vu comment se gère actuellement l'Europe :  Henry Vomit (Purcell ?) revendique un juste retour aux têtes couronnées, mêmes mourantes. "Le Roi se meurt " est un morceau baroque, aux arpèges angoissants, à la guitare héroique, et euh pas spécialement sanguinaire. "Le couronnement de Baal" de Torticolic, un brin angoissant lui aussi, nous emmène dans les abîmes avec le Roi de l'enfer, entouré d'un choeur de démones et de satyres, pour une méga-teuf a l'ancienne, avec des sacrifices, des concours de pisse, des gang-bang et des redbull. Tondeuse reprend "Moon river"de Mancini, mais point de romantisme, ici ça dégouline de partout, et le déjeuner chez Tiffany se fait sur fond d'ukulelé sanglant. Electroschmidt compose "Royal", saturé et lancinant, ça fait penser à  Jesus & Mary Chain ou Spacemen 3, mais avec la boite a rythme et la basse imprécise, en fait, non. The Guï présente les parties anatomiques du Roi lors d'une scéance publique, sur fond de gospel slave, et s'arrête juste à temps pour laisser Samantha Madonna  nous faire découvrir un fameux groupe de hard rock russe, qui ressemble fortement a ce qu'aurait pu faire Scorpions a la même époque.Enfin Harry Des évoque un prototype de Roi Anarchiste, qui se vexe qu'en saignant, rien ne bouge, parce qu'il est heureux quand tout s'écroule. La consanguinité apporte son lot de moutons noirs.