-->

lundi 16 janvier 2012

Semaine du 16/01 au 23/01: "Sushi Sacrifice"


Ultra Kato : Mes sushis sont secs
Henry Vomit : Yamamoto 
Harry Des : Tsuyu no yo wa 

Tondeuse : la baguette et le grain de riz

Bafius : Resistance dans le maki
Torticolic : Riz gluon 

Bafius bonus : Hiroo Honoda
(vieux morceau qui compte pas mais tellement dans le sujet que hop )
 
Nescio : Wasabi 

Electroschmidt : Fish'n chips overdose
Doigt Döner : toxi-infection 
Samantha Madonna - planet sushi
The GuÏ : Des heures durant, la vierge attendit 


LES SUSHIS & LE SACRIFICE
Par Timothée Trappe-les-Gicques
Depuis longtemps longtemps déjà, l'homme existe.Pour se nourrir, il sacrifiait jadis des calories, maintenant, son argent.Argent gagné par sacrifices de temps, ou d’énergie.Bien.Le thon rouge, de son côté, se sacrifie pour se retrouver découpé en lamelles ultra-fines sur un bloc de riz en forme de barquette Lu. Lorsque l'homme mange un sushi, par exemple celui avec le thon rouge en question, cela crée ce que j'appelle "le double sacrifice rémanent".Le calcul est simple : Le nombre de sacrifices que l'homme a fait dans sa vie s'ajoute a celui du thon rouge, le quota alpha țț. Multiplié par l’intérêt porté de l'un envers l'autre, que nous nommerons le flux sacri-dynamique, quantifié en unités Ý, il révèle un nombre extraordinaire, généralement compris entre deux et soixante-dix mille trois cent quinze. D'où le cri d'alarme de Ultra Kato, avec des tiuuu et des pfffiuu : Si on enlève le thon rouge de mes sushis, mes sushis sont secs. Henry Vomit croise fest-noz  et yakuzas dans un spring rolls de happy-hardcore, grosse patate. Harry Des met en musique deux poèmes de Issa Kobayashi, poète du 18eme que l'on ne présente plus ici, accompagné de Mme Des pour l'occasion, le tout donne un morceau lancinant, triste, j'ai failli m’étouffer avec mon sashimi.Tondeuse, une salle deux ambiances. Percussions dissonantes et grosse nappe de synthé a la Badalamenti, j'ai failli vomir mon sashimi. Bafius fait un morceau pas tellement dans le sujet, et, toujours sans micro, propose un instrumental à grosses guitares et synthés kitschs.Torticolic s'attaque à la cuisson du riz et à la préparation du poisson, dans une ambiance flippante (les séquences de rêves dans les Freddy). Les cuisiniers sont des nains hystériques, mais ça finit bien. Bafious rajoute une couche en postant un morceau de l'époque de Dimanche Minuit, c’est l'histoire vraie d'un vrai soldat japonais qui s'est vraiment caché jusqu'en 1974 sur une île, sans savoir que la guerre était finie, le con.Nescio apporte le wasabi sur un fond dub, la batterie part à la fin, mais non elle s'arrête. Electroschmidt est allé interroger un vieil écossais pour comprendre pourquoi il était hors-sujet cette semaine ; ils parlent de musique en mangeant un fish'n chips. Nouveau venu,Doigt Döner préfère clairement les kebabs aux sushis, pour preuve ce reportage choc mis en musique pour les nostalgiques de l'euro-italo-dance de 1993.Samantha Madonna,  la vibe et la hype, on the road again, "j'adolésoushiii". Pour le dessert, les boules coco ou le nougat au sésame, The Guï compose un morceau post-rock tout en crescendo, énervé et décontracté a la fois.Cette semaine, nous somme toujours sans nouvelles de Pyjaman et de De Rinchy, qui semblent courir a très petites foulées, l'air hagard, loin loin derrière. Mais le réveil de la bête peut être brutal, très brutal. Tout comme le massacre du thon rouge.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ah ouais merde
bordel !!